1964 - 2020 un film inconnu en France fait le tour du monde et reçoit d'extraordinaires récompenses
Nouvelle affiche 2019 - Alexandre Keyland et affiches anciennes dessous - affiche flamandes, jaquette dvd et affiche italienne 1964
La Dérive - 1964 Un film de Paula Delsol
Avec Jacqueline Vandal (ex Linda Vandal), Paulette Dubost, Pierre Barouh, Anne-Marie Coffinet, Sourine (frère de Terzief), Lucien Barjeon, Jean-François Calvé, André Nader et Noëlle Noblecourt. Résumé : Jacqueline a vingt ans et trace la route, de cœur en cœur, larguée souvent, confiante toujours, croyant au grand amour qui peut-être…
Destin du film : 1964 Un miracle : ce film obtient 2 voix au Prix Louis Delluc (remporté par Les parapluies de Cherbourg, film en couleur et musical) - et bien mieux, le prix des Cinéclubs. Car cela lui permet d’être projeté depuis 40 ans et de faire le tour du monde. A quoi tient la vie ! Anecdotes: « La dérive » a été tournée volontairement en noir et blanc – bien avant The Artit’s ! – et pour faire des économies, au gré des fluctuations de fortune du metteur en scène, et, celle-ci n’ayant ni script, ni coiffeuse, maquilleuse, ni rien, cela explique les variations de coiffure de Linda tout au long du film. Et peut-être son authenticité. Seule ombre au tableau, Paula Delsol change Linda de prénom qui devient Jacqueline – l’affreux prénom de l’héroïne de son scénario – et cela vaudra à Linda maints déboires dont une confusion avec une autre Jacqueline Vandal, ancienne journaliste au Figaro des années lula, et comédienne par hasard… Pierre Barouh déjà bien connu - Maison de Disque Saravah - nombreux films au Mexique, est le premier à l'écran et compose pour le film; « Quand on a fait le tour du monde, on n’a plus qu’à recommencer », qu'il chante guitare à la main sur une terrasse de bistro. Ce sera le début d'une amitié jamais démentie. Le frère de Terzief improvisait ses dialogues et mettait sur sa tête un improbable chapeau (voir affiche), le film se faisait avec les moyens du bord et les bouts de ficelles, Paulette Dubost maquillait et coiffait, et pour Linda, blonde un jour, brune un mois après, cheveux longs, cheveux courts, pas de script, c’était l’aventure ! Sur les marches du fameux escalier du Festival, Linda Bastide, alias Linda Vandal, déguisées en Jacqueline Vandal, vedette de La Dérive, et Françoise Dorléac que Catherine Deneuve, vedette des Parapluies, tenait par la main pour remonter l’interminable tapis rouge, avaient les jambes en coton et la tête sur un petit nuage dans le ciel bleu !!!... Le Film, bêtement classé X en France pour l’audace de son propos, tourne depuis sa sortie dans tous les Ciné-Clubs d'Europe, jusqu’au Canada et la Hollande où il a été projeté 500 fois en 2015. La Dérive a été choisi en juin 2015, par l’Ambassade Française de NYC, pour représenter, au Green Festival, les films nouvelle vague : sur le Flyer distribué dans tous les USA, on voit Bardot d’un côté dans « Et Dieu créa la femme » et Vandal de l’autre dans une scène de La dérive , en compagnie du frère de Laurent Terzief, ils sont dans une Corvette enlisée dans les sables de Palavas les Flots ! Projeté écran géant dans le parc de Brooklyn La Dérive a « fait un malheur ». et continue avec le Prix Jean Vigo de Perpignan…. A suivre ! Diffusé dans les cinéclubs du monde entier il est aujourd’hui disponible en DVD ou sur demande par mail
Soirée spéciale à Paris au STUDIO RASPAIL ; Un film culte revient à la Lumière!
En présence de nombreux invités tel Benjamin Barouh, le fils de Pierre, Régis Prévot, Alain Raçon, Bernard Bastide, Laurent Delmas de France Inter Bernard Beaufrère et tant d'autres amis, nous ferons sans doute de belle surprise en commentaires sur le film...
Le tour du monde de Linda: Vendredi soir 24 janvier lever de rideau sur le film de Paula Delsol où notre amie Linda Bastide campe une jeune fille à LA DERIVE. La projection était organisée par un Cinéclub * : le film avait été choisi et animé par le journaliste de cinéma de France Inter Laurent Delmas, film pour lequel il a déclaré avoir un véritable cour de cœur dès la première projection. Cette soirée chaleureuse s’est déroulée en face d’un parterre et d’un public plein d’ami(e)s : ceux du Cinéclub, ceux de Benjamin Barouh – fils de Pierre chanteur et baroudeur dans son propre rôle- et bien évidemment tous ceux de Montmartre - dont Bernard Beaufrere comédien-chanteur- descendus tout droit de la Montagne Sainte Geneviève venus rendre un vibrant hommage à leur amie Linda, personnalité connue et reconnue dans cet arrondissement parisien haut perché. Soirée placée sous le signe de La Rencontre « cet art cultivé par Pierre Barouh ». Et rythmée par la chanson du film qu’il a écrite (paroles et musique) « Le tour du monde ». … Soirée placée sous le signe de l’Amitié et des liens tissés entre Linda et son public cinéphile, et ses lecteurs pour cette jeune fille repérée un temps par le 7ème Art puis revenue à ses premières amours des lettres : celles dont sa grand-mère lui a fait don en lui apprenant très tôt la lecture et l’écriture.
Les spectateurs ont largement réagi après la projection de ce beau film soutenu par de nombreux critiques de l’époque dont certains ont reconnu un cousinage certain avec les premiers films de Bergman .Tels Truffaut, Le Baron de Baroncelli, Jean Rouch. La plupart ont été subjugués – et nous aussi- par l’interprétation de Linda et son incarnation du personnage. Comme si elle avait écrit elle-même ses dialogues. Performance étonnante pour un film écrit entre deux engagements de chacun des acteurs, sans financement, auto produit car boudé par l’intelligentsia parisienne. Pour mémoire le film a été tourné sur deux années, à Palavas les Flots, le phare de l’Espiguette, Nîmes. Dans un débat - sur scène Bernard Bastide, Laurent Delmas, Linda, Bernard Barouh - où la modernité de ce film effronté pour l’époque a été mis en exergue. Laurent Delmas a évoqué son succès dès sa sortie : projeté à Cannes la même année que « Les parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy hors compétition il y reçut un « prix spécial de la Fédération des Cinéclubs », projeté dans les pays du Nord plus « ouverts sur l’indépendance des femmes », primé aussi dans d’autres festivals Berlin, Jean Vigo, etc… Ressorti même au Green festival américain à côté de « Pepe le moko, Et dieu créa la femme … « en 2017.
Et en même temps sa malédiction : Bernard Bastide autre journaliste et historien de cinéma, a raconté comment la censure de l’époque a sanctionné deux plans du film forçant la réalisatrice à modifier son film. C’était mal connaitre les convictions de Paula Delsol. En trois semaines le succès du film a été arrêté avec un classement définitif « Interdit aux moins de dix huit ans » qui l’a coupé de son jeune public à qui il était destiné. Et aujourd’hui quel devenir pour le film ? Le CNC vient de restaurer et numériser une de ses copies. La balle est dans le camp des distributeurs à qui nous allons le faire découvrir et va etre promu dans le réseau des Cinéclubs et auprès de publics avertis cinéphiles. Nous en prenons la responsabilité.
« Quand on a fait le tour du monde, on n’a qu’à recommencer « … extrait de la chanson du film. Annie Bozzola, présidente du * cinéclub de la Poste et Orange*. [email protected]
Montée des marches avec Bernard Beaufrère & Alexandre Keyland
Bernard Bastide, Laurent Delmas, Linda, Benjamin Barouh et Régis Prévot
Entre Alexandre Keyland & benjamin Barouh , Alain Rançon derrière
Renaissance du film à Narbonne 24 mai 2019
Enfin en France, à Narbonne, petite ville du Sud ensoleillée, 55 ans après sa sortie d’un soir, sur l’écran du Kursaal, magnifique et très ancien cinéma-théâtre, avec ses rideaux, sièges, strapontins et loges de velours rouge, la MJC projette dans son Ciné-club, La Dérive sort de son cachot avec, en premier, politesse oblige, une lettre officielle adressée à Monsieur le Maire. Et ceci juste quelques jours après la sortie d’un recueil de poésie récompensé par le prix Théodore de Banville écrit par Linda devenu un écrivain lauréate de l'Académie française. La Dérive a enthousiasmé le public justifiant les critiques dites un demi siècle plus tôt par François Truffaut; "Par son audace, la Dérive est comparable aux premiers films d'Ingmar Bergman" et de Jean Rouch; "On n'est jamais allé aussi loin avec cette audace tranquille."
Green Festival, Brooklyn NYC
Playback sur la carrière insolite de Linda Vandal
Son célèbre professeur d’Art Dramatique, Solange Sicard (qui fut le coach de Robert Hossein, Michèle Morgan, Simone Signoret) la baptise Vandal, et la petite Linda Bastide de 18 ans n’ose rien dire et trouve même ça rigolo !
Sa carrière commence avec l’arrivée chez son professeur – qui faisait jouer à ses élèves des textes en parfait accord avec leur physique – du directeur de casting de Maurice Cloche.. . Normal en ce temps là, où ils se déplaçaient de cours en cours jusqu’à trouver leur équipe de petits et moyens rôles ! Nostalgie, nostalgie…
L’espace de trois films, en France, Grèce et Italie, Linda Bastide sera Linda Vandal… Puis L’espace de cinq autres films, Linda Bastide, alias Linda Vandal, sera Jacqueline Vandal !!!... ça la met encore aujourd’hui en rage contre la Paula, une femme metteur en scène provinciale et inconnue. Paula Delsol, lui donne le premier rôle de son film et la baptise Jacqueline, du nom de l’héroïne de son scénario ! (plus facile, disait-elle !!!...) Heureusement qu’elle ne s’appelait pas Berthe, ou Gertrudey ou Philomène!
Crêpage de chignon entre 2 détenues: Linda, à gauche, et Véga Vinci
Prisons de femmes - 1958 un film de Maurice Cloche.
Avec Danièle Delorme, Jacques Duby. Petits rôles: Linda Vandal, Mijanou Bardot (la petite sœur de Brigitte), Andréa Ferréol, Marie-José Nat, Nadine Tellier (devenue Nadine de Rothschild), Véga Vinci, Jacquie Sardou, Gabriel Cattand… et cent autres !
Anecdotes: tous les soirs, Brigitte Bardot venait chercher sa sœur en voiture décapotable rouge. Jean-Louis Trintignant conduisait. Toutes les filles badaient, rigolaient et se voyaient déjà en « en haut de l’affiche ». Seule Mijanou Bardot faisait la tronche : elle ne voulait pas faire du cinéma. Ironie du sort, sa petite phrase « Pourquoi je hais le cinéma » se retrouve en 1967 face au portrait de Linda Vandal en couverture de Cinémonde ! L’ambiance était sympa. Nadine leur expliquait comment réussir dans la vie : marche après marche – ce qui voulait dire en clair, plumard après plumard – on grimpe, on grimpe…
ΤΟ ΝΗΣΙ τπς ΑΓΑΠΗΣ - 1958 Grèce ou L’Île de l’Amour. Un film de Kostas Karagiannis
Interprètes principaux: Linda Vandal, Andreas Barkoulis, Dionysis Papagianopoulos.
Résumé : une jeune fille de bonne famille est enlevée par des gangsters. Une forte rançon est demandée. L’un des gangsters tombe amoureux et la sauve en l’emmenant sur une île déserte. Anecdotes : Ayant raté l’avion à l’escale de Rimini (Linda flânait dans un magasin de chaussures), elle arrive à Athènes, avec un jour de retard pour le tournage. Kostas avait déjà contacté « la Voyouklakis » (la Bardot grecque) pour la remplacer. Elle a depuis épousé un ministre, mais n’a jamais pardonné à Linda d’avoir raté ce premier rôle. Les Grecs hochent la tête de haut en bas en disant « oji » qui pour eux veut dire « non» et de droite à gauche, disant « ne » qui pour eux signifie « oui ». Fastoche quand on vous fait la cour !!! Dangereux ?
Extrait avec Linda youtube.com
I Magliari - 1959 Italie Un film de Francesco Rosi
Interprètes: Belinda Lee, Alberto Sordi, Renato Salvatori, Linda Vandal.
Linda, du haut de ses 19 ans, avec ses joues rondes d’adolescente, son air angélique, est choisie pour jouer le rôle d’une jeune fille de bonne famille, enlevée par une bande de maffiosi fabricants de faux billets! Anecdotes: Partis de Rome, ils tournaient à Hambourg et le soir, les filles se déguisaient en garçons, casquette au raz des yeux, pour aller, avec les copains du film, se promener dans le quartier interdit (gardé par des chicanes) et voir les filles dans les vitrines de la Reeperpan, le jeune et timide Renato et eux, ils n’en menait pas large, le prince Orsini (compagnon de Belinda) s’efforçait de ressembler à Monsieur tout le monde! Se joignaient à eux les acteurs d’un autre film qui se tournait là aussi, avec Paul Guers, un grand de la Comédie Française, aujourd’hui disparu. Tournage parfois délirant: Renato ne savait pas faire le « frenh-kiss » : avant les prises il fallait sérieusement répéter ce fameux baiser au milieu de la rigolade générale. Sordi faisait le clown entre les prises. Belinda était belle et sympa !…
Les pieds Nickelés - 1965 un film de Jean-Claude Chambon
Interprètes: Charles Denner, Michel Galabru, Jean Rochefort, Francis Blanche, Jacqueline Vandal, Julien Carette, Jacqueline Huet…
Résumé: une histoire de mystification bien embrouillée milliardaire, vol de bijoux, etc… Anecdotes; Le cascadeur de service, se cassait souvent la figure et, quand avec son vélo sur l’épaulai, il a voulu monter dans un train en marche, pour arriver 1er de l’étape, il a fini par se retrouver à l’hôpital !
Ces dames s’en mêlent -1965 un film de Raoul André
Interprètes: Eddie Constantine, Patricia Viterbo, Jacqueline Vandal, Carla Marlier, Annie Cordy, Nino Ferrer… Résumé : encore une histoire embrouillée de gangster et d’enlèvement.
Anecdotes : Rue Saint-Benoit, tournage d’un slow langoureux dans la cave de jazz, Constantine est un peu « pompette », journalistes, curieux agglutinés, et devant tous, un grand coup de gueule et une super gifle de la petite Vandal, (culottée, celle-là) qui trouvait les mains de Constantine trop baladeuses…. Une page entière dans Paris Hebdo ! Pas de quoi se vanter, mais les jeunes filles de bonne famille ne rigolaient pas avec les vieux messieurs salaces ! Après, on a bien ri : ce pauvre Eddie, KO par une nénette ! Il avait heureusement le sens de l’humour. Des fois, le whisky aidant, il était un peu grave, mais bon, il aimait les chiens : toujours en retard sur le tournage, (c’était du côté de Dreux), Linda trouve fermé le portail de la ferme. Elle entre : quatre bergers allemands se précipitent sur elle, dents de loups, oeils plutôt méchants. Réflexe : elle se met à quatre pattes, elle crie : « couché ! », elle crie : « au pied !» elle crie : « ça suffit les chiens ! ». Eddie arrive en rigolant : « Tu me donnes quoi ? » « Rien ! » dit-elle. Il a quand même rappelé les chiens et leur a donné un gâteau ! Et raconté l’histoire de Linda à quatre pattes à toute l’équipe ! Vengeance ?
Cécilia, médecin de campagne - 1968 Feuilleton télé français dirigé par André Michel
Interprètes: Nicole Berger, Charles Blavette, Jean-Pierre Kalfon, Jacqueline Vandal…
Anecdotes : c’est la seule fois où le père et la mère sont venus sur un tournage, voir leur fille (vilain petit canard de la famille). Ils étaient comme des enfants, émerveillés, passionnés par la technique, admiratifs, mais faisant mine de rien, mais fiers comme pas possible ! Puis, à la fin de la journée, Hubert, le papa professeur (tout comme Cary Grant et Audrey Hepburn, les amis, le lui avaient demandé un jour) : « Tu es sûre que ce métier te va ? Et t’ira longtemps ? » Cary lui c’était : « Be happy, Linda, be happy ! » Et Audrey: « You are a little girl, just a little girl. Be carefull, Linda! » La vie a plus d'imagination que le plus grand scénariste :dans cet épisode Linda est une institutrice un peu dépassée par les événements, la même Linda qui a vraiment pris ses jambes à son cou, et couru de Narbonne à Paris sans s'arrêter. Mieux encore, dans l'émouvante scène de fin de ce 11ème 'épisode, Linda retrouve André Nader, le copain-amoureux de la Jacqueline Vandal de La Dérive. Un livre écrit par Gérard Sire a été édité du même titre avec quelques images de la série aux éditions Gautier - Languereau .
Épisode 11 L'intégrale de la série disponible chez Amazon.fr
Trois filles vers le soleil -1968 Un film de Roger Fellous
Anecdote : les trois, elles râlaient parce qu’elles n’étaient là que pour faire joli, même Sabine qui a été la seule à tourner à poil, qui avait des doudounes impressionnantes, les mêmes qu’aujourd’hui, genre ballon de foot, - c’est la blonde au milieu de l’affiche et Linda sous sa perruque noire, écrivait dans sa tête les poèmes de son prochain recueil, et était comme d’habitude, toujours en retard sur le tournage. Anecdote : Peter Printice, anglais, Chercheur Culturel et Conservateur des Archives Fred Marshall de cinéma, lui qui a offert à Linda la plupart des affiches, magazines et articles de presse de ses films, l'informe que le film a été projeté en UK entre 1969 et 1973 !
Puis, avec un an de retard, elle a écouté papa, Gary Grant et Audrey Hepburn : Linda Bastide a tourné le dos aux deux Vandal (Linda et Jacqueline), les talons idem, elle est partie remettre ses pas dans son univers originel : celui de l’écriture, et ceci est une autre histoire.
"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar" Antonio Machado
Couverture de Magazines
Les temps changent... Peut-on imaginer aujourd'hui une petite Linda qui se voit étalée sur les couvertures de magazines dans le monde entier, dans des centaines d'articles de presse plus inattendus les uns que les autres et parfois complètement farfelus, qu'ils soient anglais, grecs ou turcs, etc...
Articles de Presse
1958 - revue TEMPO
Décembre 1959 - Daily Mirror
Aout 1958 - Turquie Renk
Corriere de la Sera et Domenica
1959- HIT SHOW New-York Las Vegas
1964 - Stop N° 39
1964 - Les Carnets du Cinéma
Brune le matin, blonde l'après-midi la Vandal présente La Dérive à la Mostra de Venise.