Autour du Monde
Roumanie-Espagne-Californie
Roumanie-Espagne-Californie
Le siècle nouveau voit Linda Bastide, devenue Lauréate de l’Académie Française, invitée régulièrement aux quatre coins de la planète. La somptueuse Revue Paris-Montmartre, se fera toujours l’écho de ces voyages de Linda autour du monde : voyages de l’amitié, de « à la recherche du temps retrouvé », du côté de chez Swan ou d’ailleurs, du côté d’où vient le soleil…
ROUMANIE premier voyage 2007
Festival Emia à Deva
Festival Emia à Deva
Paolina, Pietru et Johan
Remise du Diplôme d’Excellence
Premier voyage : en début d’année 2007, Linda est invitée en Roumanie pour le Festival International Emia du 7 février, organisé par Paolina… elle a dans sa besace d’écrivain, 2 recueils de poésie en bilingue, dont un, « L’Homme nu » ou « O mul Gol » est édité par Paulina Popa, éditions Augusta. Elle y reçoit son premier diplôme, elle offre ses tableaux à ses nouveaux amis, et rencontre Pedro Luis Soldevilla Herrero, poète invité pour représenter l’Espagne, dont elle ne résiste pas, après qu’il eut interprété un suave morceau sur un synthé, à lire les poèmes dans leur langue commune. Un diplôme le récompense aussi pour son « Las Manos del Quiromante ». Il deviendra pour Linda le mécène-organisateur de somptueuses fêtes en Espagne ! Elisabeta publie 2 poèmes de Linda dans sa revue Confluences Littéraires Internationales.
La réponse ne se fait pas attendre : le 27 février 2007, Son Excellence M Sabin Pop, Ambassadeur de Roumanie en France, donne, dans le splendide Hôtel de Béhague, une soirée poétique à Linda Bastide, vice-présidente de la Société des Poètes Français. Mihehia-Mâlina Blebea, sa performante Attachée culturelle, invite le « tout Montmartre » – Midani le créateur de la Revue, Jean manuel Gabert son Rédacteur en chef, Jacques Habas le photographe et les autres… – et l’équipe culturelle roumaine de Linda : Elisabeta Bogatan devenue sa traductrice, Paulina Popa son éditrice roumaine, et Petru Biraù son illustrateur.
La réponse ne se fait pas attendre : le 27 février 2007, Son Excellence M Sabin Pop, Ambassadeur de Roumanie en France, donne, dans le splendide Hôtel de Béhague, une soirée poétique à Linda Bastide, vice-présidente de la Société des Poètes Français. Mihehia-Mâlina Blebea, sa performante Attachée culturelle, invite le « tout Montmartre » – Midani le créateur de la Revue, Jean manuel Gabert son Rédacteur en chef, Jacques Habas le photographe et les autres… – et l’équipe culturelle roumaine de Linda : Elisabeta Bogatan devenue sa traductrice, Paulina Popa son éditrice roumaine, et Petru Biraù son illustrateur.
ROUMANIE octobre 2009
Petrila
le bébé renard sauvage dans le jardin de Paolina dans les Carpates.
Deuxième voyage vers Petrila, en octobre 2009, où Linda est entraînée dans un marathon de rencontres des enfants et les lycéens de nombreuses écoles à la rencontre des enfants roumains pour ses recueils bilingues. Le 10, Ionel Zmau, Directeur de la Maison de France de Petrila, la reçoit : il a fait redessiner aux enfants les poèmes de Plumes et Plume verte.
Le 12 octobre, les enfants arrivent en car au Club culturel de Petrila – sur la façade un portrait géant de Linda – et récitent les poèmes en français ! Mr Constantin Ramascanu remet à Linda le prix décerné par le Ministère de l’Éducation, Recherche et Innovation, Inspection Scolaire de Hunedoara.
Le 11, au Centre Culturel de Târgu Jiu, Constantin Brâncusi Linda se retrouve pour présenter Narbonne ou les jardins d’Antoine, en compagnie de ses 6 amis poètes roumains. Le 13 octobre, c’est au Lycée Eminescu dans la classe du professeur de français que Linda bavarde avec les grands élèves de terminale.
Le 15 octobre, réception surréaliste à la bibliothèque de Petrosani où les enfants, leur professeur et Linda chantent « Alouette, gentille alouette » : la photo est reprise par le P-M de Noël !Quelques jours de promenades chez Dracula dans les Carpates, autour de la Colonne de l’Infini de Brâncusi – avec des centaines de chiens abandonnés, blessés et malades, endormis à ses pieds – de sa Porte des Baisers, et le 17, repos chez Paolina, dans son chalet eu milieu de la forêt, où se promènent des ours et des loups… Le soir, dans le jardin de Paulina, un bébé renard sauvage vient manger quelques petits morceaux de gâteau dans le creux de la main de Linda !
Le 12 octobre, les enfants arrivent en car au Club culturel de Petrila – sur la façade un portrait géant de Linda – et récitent les poèmes en français ! Mr Constantin Ramascanu remet à Linda le prix décerné par le Ministère de l’Éducation, Recherche et Innovation, Inspection Scolaire de Hunedoara.
Le 11, au Centre Culturel de Târgu Jiu, Constantin Brâncusi Linda se retrouve pour présenter Narbonne ou les jardins d’Antoine, en compagnie de ses 6 amis poètes roumains. Le 13 octobre, c’est au Lycée Eminescu dans la classe du professeur de français que Linda bavarde avec les grands élèves de terminale.
Le 15 octobre, réception surréaliste à la bibliothèque de Petrosani où les enfants, leur professeur et Linda chantent « Alouette, gentille alouette » : la photo est reprise par le P-M de Noël !Quelques jours de promenades chez Dracula dans les Carpates, autour de la Colonne de l’Infini de Brâncusi – avec des centaines de chiens abandonnés, blessés et malades, endormis à ses pieds – de sa Porte des Baisers, et le 17, repos chez Paolina, dans son chalet eu milieu de la forêt, où se promènent des ours et des loups… Le soir, dans le jardin de Paulina, un bébé renard sauvage vient manger quelques petits morceaux de gâteau dans le creux de la main de Linda !
ESPAGNE octobre 2012
La Rioja
Benjamin
Etienne Lopez : traduction et sous-titrage en espagnol de La Dérive
Voilà 2012 qui arrive avec une invitation du Président du Gouvernement de La Rioja D. Pedro Sanz - qui recevra Linda au Palais présidentiel, avec le Directeur de la Culture D. Jose Luis Perez Pastor, à l’initiative.de Pedro Luis Soldevilla Herrero, du 6 au 10 octobre à La Rioja. Pedro annonce que Linda qui présentera « Le fil du miroir » et « Le Fil du temps ». Pedro écrit : « Entre le 6 et le 10 d’octobre, nous aurons l’honneur de la recevoir dans la terre de ses ancêtres. » Et il déroule un extraordinaire programme : De La Rioja, à Logroño, Calanda, Pamplona, Bilbao Alcañiz, Linda n’a pas touché terre.
Octobre, le mois des vendanges et le programme du premier jour est un choc pour Linda : Pedro l’emmène au milieu des vignes dominées par le magnifique village de San Vicente de La Sonsierra. Là, on vendange comme le faisait son grand-père de Fitou : sécateurs, comportes, chevaux et charrettes. Benjamin fait là un des vins les plus chers du monde ! Il est aussi un mécène généreux : sur les murs de sa « Bodega del Contador » des expos se succèdent, des poètes et écrivains sont invités. C’est un inconditionnel de Clint Eastwood : le portrait de Clint est sur les casiers, son chapeau orne les bouchons des bouteilles… Le voyage de Linda chez Clint en Californie, qui aura lieu un an plus tard, est-il déjà mystérieusement annoncé ?
Dans La Rioja, berceau de la langue espagnole, le Directeur Général de Culture accompagnera Linda dans une visite officielle au Monastère de Yuso, à San Millan de la Cogolla, où Visigoths, Arabes et Romains créèrent un espace unique, un monastère habité par des ermites. Dans la fameuse bibliothèque du cloître aura lieu un café littéraire : elle est promue Ambassadrice de la Culture Européenne, et Pedro lui remet une reproduction des Glosas Emiliennes. Depuis le Château de La Concordia, d’où l’on aperçoit la ville d’Alcañiz, Linda est invitée dans ce merveilleux hôtel de tourisme, Le Parador. Tôt le matin, Don Juan Carlos, le Maire de la ville, lui a préparé une visite institutionnelle des caves et couloirs médiévaux.
Le soir, dans un programme intitulé « Trois femmes et l’amour », le directeur de la Cinémathèque Rafael Azcona, Gorka Salazar, a présenté pour la première fois en Espagne le film "La Dérive", avec la traduction et sous-titrage d’Etienne Lopez : un énorme succès qui a fait pleurer Linda ! Les deux autres films étaient « Les parapluies de Cherbourg », accueil mitigé, et « Le mépris » de Godard qui a vidé la salle.
Paris Mai 2013
Pedro Luis Soldevilla Herrero
Pedro et son atterrissage à Venise dans la salle paroissiale de Saint Pierre de Montmartre
Linda dans les coulisses du Moulin Rouge
Ils se connaissent depuis ce mois de Septembre 2007 où Linda a lié au Festival International de Poésie Emia, une solide amitié avec le grand poète Espagnol Pedro-Luis Soldevilla récompensé pour son pays d’un grand prix de poésie pour « Las Manos del Quiromante » Et voilà Pedro qui arrive, pile pour le 1er Mai, passer quelques jours à Montmartre : l’occasion pour Linda de faire avec lui « un voyage immobile » dans son quartier. Quelques photos insolites pour l’artiste poète-écrivain-photographe : un cimetière Saint Vincent sous la pluie, qui se regarde dans un miroir, un p’tit bistrot, « Le sabot rouge », un peu de champagne avec Michou, notre homme en bleu, une Place du Tertre où Pedro a joué les peintres de Montmartre avec son tableau-montage-photo « Les poissons », et où il rencontre Jean-Manuel Gabert que le petit soleil revenu a fait sortir de ses articles pour la Revue Paris-Montmartre, un drôle de Pedro dans la salle vide de notre Eglise paroissiale, qui y accroche virtuellement – et peut-être superstitieusement en espérant une exposition dans ce magnifique espace – son «Atterrissage à Venise », un nouveau « collage de rues » au coin de la rue Lepic, et, après un soirée où « le boss » Jean-Luc, les a invités, une Linda se faufilant dans les coulisses du Moulin Rouge, puis, la nuit tombant sur un Moulin de la Galette sous la pluie, mais magique quand même.
CALIFORNIE octobre 2013
Festival Art et Film de Clint Eastwood
Festival Art et Film de Clint Eastwood
Halloween Isaline et Linda devant le restaurant de Clint
Pascale Deliens Pdte Alliance Française
Library Henri Miller - Bibliothèque
Les bikers
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Vache bleue de Georges Rodrigue peintre au regard d'enfant
Linda devant la maison de Clint Eastwood, la fragile barrière sans porte
Linda & Isa devant l'arbre fossile
Les livres d'Henri Miller suspendus au plafond dans sa Bibliothèque
Arbres fossiles, forêt de Pebble Beach
Badge d'entrée au Festival
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C’est en leur qualité d’écrivains-poètes que Linda et son amie Isaline Remy sont pour une semaine et par Alliance Française de Carmel, dans le cadre du festival Art et Films organisé chaque année à l’initiative de Clint Eastwood. Elles sont accompagnées par le mari d'Isaline, Valdo, photographe professionnel.
Arrivée le mardi 8 octobre au matin, dans un motel, en plein centre ville. Et retour le 13 au soir, après avoir fait aux « franco-américains » conférences et dédicaces de leurs livres traduits en anglais. Entre temps : « récré ». Un rêve qui demanderait un recueil entier de photos !
Mardi : balade dans l’immense forêt d’arbres fossiles de Pebble Beach, et le long de la plage de Monterey, où les grandes vagues du Pacifique grondent sur les rochers et des surfeurs fous défient des montagnes d’eau. Elles font des kilomètres dans une forêt de cyprès géants fossilisés aux énormes branches entrelacées, transformée en incroyable exposition de sculptures.
Mercredi, les organisateurs du Festival leur donnent un « Pass » pour tous les films et fêtes. Elles arrivent à la Mission Ranch, le domaine de Clint Eastwood : il est sur sa terrasse, au loin. Elles filent vers le port sur pilotis de Monterey : des centaines de Lions de Mer sont affalés sur «leur rocher », un groupe de femmes et enfants « Mormons »les regardent.
Jeudi, kilomètres à pied dans les petites rues de conte de fée, où, les cottages de bois n’ont pas de clôtures et sont bordés de fleurs. Le sésame « nous venons de Paris » leur fait ouvrir par Mike Scutari, – qui est en train de tourner un film dans le jardin - la Library Henry Miller Memorial fermée aujourd’hui au public. C’est magique. Valdo se déchaîne et ramène la machine à écrire d’Henry Miller, ses livres suspendus au plafond, son piano sur lequel il jouait pendant des heures pour ses amis …
Le soir, re-Festival Carmel et un merveilleux film français primé au Festival de Cannes : « Le Passé » d’Asqhar Farhadi où le voile se lève sur un secret du passé. Bérénice Bejo, Ali Mosaffa, Tahar Rahim et le petit garçon, sont fabuleux.
Un saut crépusculaire dans la galerie de George Rodrigues, peintre élu pour illustrer les programmes du festival : ses chiens bleus qu’il peint depuis 40 ans les regardent, et sur les pelouses ses grandes vaches tranquilles se laissent caresser.
Vendredi, Isa et Linda vont voir Steve Snider, le rédacteur en chef du Carmel Magazine qui les reçoit chaleureusement et leur propose un article dans sa revue de Noël. Il est heureux de découvrir la Revue Paris-Montmartre.
L’après-midi, Festival du Cinéma. Magnifique salle où à la fin de leur film-chef d’œuvre «Anatomy of the Tide », Joël Sitruk et ses comédiens montent sur scène et bavardent avec les spectateurs avec cet humour américain qui déclenche de chaleureux fous rires.. Sur « le tarmac », quand il apprend qu’elles nous sont de Paris, il prend Linda et Isa dans ses bras.
Samedi 12 au matin, re-Big Sur en longeant le Pacifique : 4 « bakers » barbus sont arrêtés sur le bord de l’Océan mythique pour admirer la vue, et assis sur leur Harley Davidson, kidnappent Valdo pour une photo. Un Valdo qui ne peut plus redémarrer notre paquebot blanc ! Un grand gars jeune et sympa s’approche et lui explique qu’il lui faut appuyer sur le frein pour repartir ! OK, ça marche !
Dimanche 13, le grand jour ! Dans l’immense propriété du milliardaire-mécène Peterson Conway, les deux vont faire une conférence sur leurs parcours et présenter leurs œuvres respectives. A l’intérieur, sous la fenêtre, une table basse accueille les 4 recueils en bilingue de Linda: « Montmartre raconté par 36 poètes d’aujourd’hui » », « Le Fil du Miroir », « Le Fil du temps », « 13 pas dans le sable » et celui d’Isaline : « 13 figures libres ». Sur la table basse centrale, les plus belles revues Paris-Montmartre, les magnets des vendanges de la Butte offerts par le Comité de Fêtes.Malgré la fête de Clint, tous les « français-américains » sont là. Pascale Deliens organisatrice de l’Alliance Française et Michele Richard Ruble, ont montré là une organisation béton! Super succès pour les conférences, dédicaces, et super buffet français, confectionné par leurs nouvelles amies ! Cerise sur le gâteau : à l’affiche dans le cadre du Festival Art et Film, L’Alliance Française de Carmel By The Sea, a acheté quelques DVD de La Dérive – vedette Linda ! – édités avec des sous-titres en anglais. A leur retour, la Revue Paris-Montmartre de décembre 2013, consacre deux grandes pages centrales à cette épopée. Un beau cadeau de Noël !
Anecdote : C’est en Californie, dans le jardin entourant le Memorial Library Henry Miller que Mike Scutari a donné rendez-vous à Linda… à Paris. Il était en train de tourner un film et avait eu la courtoisie et la gentillesse de lui faire visiter l’antre magique du grand écrivain, ses livres suspendus au plafond, son émouvante vieille machine à écrire et ses tableaux … Retrouvailles au bord de la Seine, le 5 mai. Promesse tenue : Mike accueille, Linda avec un sourire de connivence ! Avec fête de quelques jours qu’il a organisée depuis « Sa Bibliothèque Henry Miller » à Big Sur - près de chez Clint Eastwood – il présente « Aller Retour Paris », un festival d'une semaine qui célèbre le rôle de la ville dans l'élaboration de Henry Miller-écrivain-conteur. Inauguration au bord du quai, avec Notre Dame en toile de fond. Ils sont nombreux, assis dans le petit jardin ensoleillé des locaux d’une librairie pop-up, la légendaire Shakespeare and Company au 37 rue de la Bûcherie, en lisière de Saint Germain des Prés : exposition de manuscrits rares, de lettres et de livres de Miller. La fête est sponsorisée par Ping Pong, le magazine littéraire Henry Miller Library et elle commence par quelques airs de jazz à la guitare. Le boss parisien Magnus Toren, le boss parisien, fait un discours plein d’humour. Il échange avec Linda quelques mots d’amitié. Lui succèdent ensuite les poètes : Noël Chazelle, un poète français, et trois poètes américaines, J.Hope Stein, Shelley Marlow, et Maria Garcia Teutsch, sexy en maxi-corsage orange, qui dit, annonce Magnus, des poèmes coquins… tirés de son « Pussy » à sens caché.
La fête se termine par le pot de l’amitié animé par deux guitaristes déchaînés. De l’autre côté de la place-jardin, pendant que les badauds regardent la fête qui continue, Linda, calée entre deux casiers de bouquinistes, est sur un petit nuage de bonheur : un petit signe de la main : Bye bye Mike : tu es un garçon formidable ! De l ‘autre côté de la Seine, notre Dame veille…
ESPAGNE juin 2014
Alcañiz
Quelques jours fous dans cette ville d’Alcañiz province de Bas Aragon ! Depuis le Château de La Concordia, d’où l’on aperçoit la ville d’Alcañiz, Linda est invitée dans un e merveilleux hôtel de tourisme, Le Parador. Le 8 juin, tout en se promenant dans les labyrinthes aussi obscurs que magiques, il raconte à Linda ses origines espagnoles. S’il s’est renseigné, dit-il, c’est par pure amitié, et non par… Et Linda d’écouter sagement ces mots qu’elle lui a demandé de les noter pour elle : « Vos ancêtres sont issus de la lignée de la très ancienne maison des Asturies… C’est vers 1157 que sont apparus dans la région de La Rioja les premiers terrains libres, « les Bastida », situés à San Millán de la Cogolla, et, dans le village homonyme la lignée des Bastida, dans La Rioja d¦Alava. Cette « maison » a eu son plus grand développement et sa plus grande expansion à partir de 1495 à Saragosse, Ayerbe et Bolea dans les environs de Huesca Les Bastida ont parcouru la Catalogne et la Viscaya, jusqu'à traverser des frontières et s'installer dans le Languedoc, quand cette province appartenait encore au Royaume d’Aragon. » Et Linda, émue : « Je sais, votre Jaime de Mora y Aragon a fait de même, il y a… des siècles »
Le 9 juin, Le Centre Culture Luis Buñuel de Calanda fera la projection de son film le plus emblématique, « À la dérive », de Paula du Sol C’est l'un des musées le plus vivants de la planète. Calanda est un merveilleux et pittoresque village d'Aragon, connu pour sa Semaine Sainte et la virtuosité de ses tambours hypnotiques dans l'exercice de la "rompida" dans la nuit du Jeudi Saint. Buñuel a universalisé le peuple dans nombre de ses films et aujourd'hui nous pouvons présumer de posséder un musée interactif.
Le 10 au matin, matin, Don Juan Carlos, le Maire de la ville, reçoit Linda et Pedro dans un superbe bureau, où il leur expose le plan des festivités : une visite institutionnelle des caves et couloirs médiévaux en compagnie d’ Anabel Soria, une très grande Dame – diplômée en philosophie, philologie, Professeur de français, Directrice de l'École Officielle des Langues (EOI) d’ Alcañiz – qui a fait choisir dans les recueils des poèmes de Linda de quoi faire le spectacle de l’après-midi, du concours annuel des compositions musicales originales créées par les élèves eux-mêmes : chant, musique, ont accompagné 11 poèmes de Linda sortis de : «13 pas sur les pavés bleus de Montmartre » à l’accordéon, « El hilo del espejo » ou « Le fil dumiroir », Grand Prix Richelieu de Poésie Francophone 2012, au basson, « El filo del tiempo » ou « Le fil du temps », à la flûte, puis, « 13 pas dans le sable », à la clarinette, « Plumas », au « Une plume verte qui courait dans l’herbe », à l’accordéon.
Le 10 juin, un soleil glorieux reçoit Linda pour une autre visite officielle au Château de La Concordia ... L'église, le cloître, les tours, les peintures gothiques, nous éblouirent autant que le soleil implacable de Turolense. À20 heures dans l'auditorium culturel du Palais Ardid, le film « La Dérive » a été projeté pour la deuxième fois, dans une salle comble. Le public est sorti heureux de cette projection, avec applaudissements et acclamations, tant pour l’actrice que pour le film lui-même. Pour couronner la soirée, Linda a récité des extraits de son ouvre poétique, en promettant de revenir en Septembre, pour lancer au niveau international son dernier livre "13 pas sur les pavés bleus de Montmartre ». La nuit venue, et sur la place d'Espagne, ils ont dégusté des brochettes et participé, en plein air, à un dîner informel avec tous ses nouveaux amis, ses histoires du monde du cinéma, ses poèmes et la promesse de revenir à cet endroit magique plein de gens extraordinaires, de rêves accomplis et d’autres rêves à faire...
Anecdote - Invitées par Mme le Maire de Roquefort des Corbière Marie-Christine Théron, et M. le Conseiller Général du canton de Sigean, Christian Théron, la narbonnaise Linda Bastide et l’espagnole Anabel Soria ont été ravies de cette entrevue : Anabel, est venue d’Espagne pour choisir plus tranquillement chez Linda, ses recueils et romans qui seront étudiés durant l'année scolaire 2014-2015.
Quelques jours fous dans cette ville d’Alcañiz province de Bas Aragon ! Depuis le Château de La Concordia, d’où l’on aperçoit la ville d’Alcañiz, Linda est invitée dans un e merveilleux hôtel de tourisme, Le Parador. Le 8 juin, tout en se promenant dans les labyrinthes aussi obscurs que magiques, il raconte à Linda ses origines espagnoles. S’il s’est renseigné, dit-il, c’est par pure amitié, et non par… Et Linda d’écouter sagement ces mots qu’elle lui a demandé de les noter pour elle : « Vos ancêtres sont issus de la lignée de la très ancienne maison des Asturies… C’est vers 1157 que sont apparus dans la région de La Rioja les premiers terrains libres, « les Bastida », situés à San Millán de la Cogolla, et, dans le village homonyme la lignée des Bastida, dans La Rioja d¦Alava. Cette « maison » a eu son plus grand développement et sa plus grande expansion à partir de 1495 à Saragosse, Ayerbe et Bolea dans les environs de Huesca Les Bastida ont parcouru la Catalogne et la Viscaya, jusqu'à traverser des frontières et s'installer dans le Languedoc, quand cette province appartenait encore au Royaume d’Aragon. » Et Linda, émue : « Je sais, votre Jaime de Mora y Aragon a fait de même, il y a… des siècles »
Le 9 juin, Le Centre Culture Luis Buñuel de Calanda fera la projection de son film le plus emblématique, « À la dérive », de Paula du Sol C’est l'un des musées le plus vivants de la planète. Calanda est un merveilleux et pittoresque village d'Aragon, connu pour sa Semaine Sainte et la virtuosité de ses tambours hypnotiques dans l'exercice de la "rompida" dans la nuit du Jeudi Saint. Buñuel a universalisé le peuple dans nombre de ses films et aujourd'hui nous pouvons présumer de posséder un musée interactif.
Le 10 au matin, matin, Don Juan Carlos, le Maire de la ville, reçoit Linda et Pedro dans un superbe bureau, où il leur expose le plan des festivités : une visite institutionnelle des caves et couloirs médiévaux en compagnie d’ Anabel Soria, une très grande Dame – diplômée en philosophie, philologie, Professeur de français, Directrice de l'École Officielle des Langues (EOI) d’ Alcañiz – qui a fait choisir dans les recueils des poèmes de Linda de quoi faire le spectacle de l’après-midi, du concours annuel des compositions musicales originales créées par les élèves eux-mêmes : chant, musique, ont accompagné 11 poèmes de Linda sortis de : «13 pas sur les pavés bleus de Montmartre » à l’accordéon, « El hilo del espejo » ou « Le fil dumiroir », Grand Prix Richelieu de Poésie Francophone 2012, au basson, « El filo del tiempo » ou « Le fil du temps », à la flûte, puis, « 13 pas dans le sable », à la clarinette, « Plumas », au « Une plume verte qui courait dans l’herbe », à l’accordéon.
Le 10 juin, un soleil glorieux reçoit Linda pour une autre visite officielle au Château de La Concordia ... L'église, le cloître, les tours, les peintures gothiques, nous éblouirent autant que le soleil implacable de Turolense. À20 heures dans l'auditorium culturel du Palais Ardid, le film « La Dérive » a été projeté pour la deuxième fois, dans une salle comble. Le public est sorti heureux de cette projection, avec applaudissements et acclamations, tant pour l’actrice que pour le film lui-même. Pour couronner la soirée, Linda a récité des extraits de son ouvre poétique, en promettant de revenir en Septembre, pour lancer au niveau international son dernier livre "13 pas sur les pavés bleus de Montmartre ». La nuit venue, et sur la place d'Espagne, ils ont dégusté des brochettes et participé, en plein air, à un dîner informel avec tous ses nouveaux amis, ses histoires du monde du cinéma, ses poèmes et la promesse de revenir à cet endroit magique plein de gens extraordinaires, de rêves accomplis et d’autres rêves à faire...
Anecdote - Invitées par Mme le Maire de Roquefort des Corbière Marie-Christine Théron, et M. le Conseiller Général du canton de Sigean, Christian Théron, la narbonnaise Linda Bastide et l’espagnole Anabel Soria ont été ravies de cette entrevue : Anabel, est venue d’Espagne pour choisir plus tranquillement chez Linda, ses recueils et romans qui seront étudiés durant l'année scolaire 2014-2015.
ESPAGNE 2016
Alcañiz
Alcañiz
Plaque du Prix " Tres poetas tres" pour trois poètes : Isa, Linda et Pedro
Les 9,10 et 11 juin, Linda et Isaline sont invitées au Salon International du Livre, par Pedro Soldevilla – un petit rappel après toutes ces années d’amitié : Pedro, mécène qui se dédie aux médecines complémentaires (Dr. dans l'Homéopathie et le Psychomotricien). Formé dans les Facultés de Médecine de Saragosse, de Paris, de Pékin et de La Havane, il est directeur de la Clinique PSY à Logroño, La Rioja. Et il développe une activité artistique parallèle comme écrivain, poète, photographe et directeur théâtral. Journaliste, critique de cinéma et de théâtre dans quelques journaux et revues régionales. C’est la troisième fois qu’il invite Linda, en qualité d’écrivain et de comédienne – avec son film fétiche, » La Dérive », où elle tient le 1er rôle, et qui n’arrête pas de tourner autour du monde depuis son Prix des Ciné-clubs en 1964. Linda fait inviter Valdo, leur photographe préféré et Isaline Remy, écrivain et poète qui l’avait emmenée chez Clint Eastwood lors du Festival Art et Films de Carmel, en Octobre 2013. Voilà pourquoi ces 3 jours de fêtes s’appellent « TRES POETAS, TRES » : Pedro, Isa et Linda ont reçu une plaque commémorative de cet événement dont les journaux espagnols ont fait leurs titres.
Le premier soir, sur écran géant, à ras du plafond, et dans l’endroit le plus branché de Madrid « El Huerto de Luca », poétique endroit où se côtoient, restaurant de grand renom, boutiques de fruits et légumes bio, les 3 amis, ont levé la tête avec le public pour savourer « La Dérive » projeté au ras du plafond ! Ensuite, Pedro a présenté Isaline et Linda : les trois ont lu en alternance des extraits de leurs recueils, les ont dédicacés – les 2 recueils de Linda sont illustrés par les montmartrois Midani et Viola – ont eu chaud au cœur, ont super bien grignoté, ont bien ri, et c’est le soleil du nouveau jour qui a clôturé la soirée, Espagne oblige ! Les deuxième jour et troisième jours, visite de Madrid en autobus panoramique et à pied, ah, que Madrid est belle, et la surprise pour Linda et Isaline d’une réception privée chez Pilar Ispizua, grande dame des organisations artistiques de la Capitale : somptueux cocktail, artistes de renom, Pilar, grand musicienne se met devant son Yamaha noir, Pedro leur réserve la surprise de chanter quelques morceaux d’opéra, bref, un accueil fabuleux d’amitié, de respect, et même de tendresse, pour deux des poètes les plus invitées sur la planète !
Pilar se réserve de distribuer dans les librairies de Madrid, les recueils d’Isaline et de Linda. Qui dit mieux ? Merci à tous, ces espagnols qui leur ont dit « tu eres mi familia » et dont elles sont « las hermanitas » à tout jamais.
Le premier soir, sur écran géant, à ras du plafond, et dans l’endroit le plus branché de Madrid « El Huerto de Luca », poétique endroit où se côtoient, restaurant de grand renom, boutiques de fruits et légumes bio, les 3 amis, ont levé la tête avec le public pour savourer « La Dérive » projeté au ras du plafond ! Ensuite, Pedro a présenté Isaline et Linda : les trois ont lu en alternance des extraits de leurs recueils, les ont dédicacés – les 2 recueils de Linda sont illustrés par les montmartrois Midani et Viola – ont eu chaud au cœur, ont super bien grignoté, ont bien ri, et c’est le soleil du nouveau jour qui a clôturé la soirée, Espagne oblige ! Les deuxième jour et troisième jours, visite de Madrid en autobus panoramique et à pied, ah, que Madrid est belle, et la surprise pour Linda et Isaline d’une réception privée chez Pilar Ispizua, grande dame des organisations artistiques de la Capitale : somptueux cocktail, artistes de renom, Pilar, grand musicienne se met devant son Yamaha noir, Pedro leur réserve la surprise de chanter quelques morceaux d’opéra, bref, un accueil fabuleux d’amitié, de respect, et même de tendresse, pour deux des poètes les plus invitées sur la planète !
Pilar se réserve de distribuer dans les librairies de Madrid, les recueils d’Isaline et de Linda. Qui dit mieux ? Merci à tous, ces espagnols qui leur ont dit « tu eres mi familia » et dont elles sont « las hermanitas » à tout jamais.
ROUMANIE 2016
La maison de Blanche-Neige, dans le parc de Bucarest
Théâtre National
Du jeudi 20 au 30 octobre, la Roumanie Culturelle, reçoit Linda, unique poète « étrangère » invitée pour des manifestations officielles, et ce dans trois villes prestigieuses. La revue Confluente du 10 novembre consacrera à Linda 17 pages en couleurs à ce magnifique séjour .
Deva, le 20, Au Salon du Livre Départemental de Deva, organisé par Sébastien Bara, directeur de la Médiathèque de la ville où a lieu le lancement par les Éditions Confluente, de la version bilingue français-roumain de « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre ». A cette occasion, Petru Biraù, l’illustrateur préféré de Linda pour ses poèmes lui offre un tableau.
Le 21, Balade matinale dans une télécabine qui la propulse sur les remparts de lavielle ancienne, d’où la vue est magnifique. L’après-midi : Paulina Popa, poète-éditrice (Editions Emia) lance un recueil insolite dans la Collection Calliope : « Âme de verre » : 10 de ses poèmes d’un côté, et 10 poèmes de Linda, de l’autre. La télévision est à nouveau là, pile devant leur table. Le soir, soirée dinatoire et musicale. Venus de leur communauté retirée du monde, « Les danseurs des forêts » sont sublimes.
Le 22, re-salon du Livre pour une séance de dédicaces. Puis invitation courtoise du Président du Syndicat des Ecrivains roumains.
Le 23, repos : écrivains et poètes vont regarder de près les bisons d’Europe dans leur forêt lointaine.
Timisoara, le 25, réception au Théâtre National, dans la salle des miroirs, avec un très nombreux public, Le Directeur présente les 2 poètes invités : Linda et Ion Jurca Rovina, poète, romancier, dramaturge, journaliste-chroniqueur de théâtre, et les acteurs qui disent leurs poèmes. La télévision nationale et la radio sont là.
Le 26 traversée d’un Parc où se trouve, la Maison de Blanche Neige et un pont aux balustrades pleines de cadenas d’amoureux comme le Pont des Arts de Paris.
Bucarest le 27, dans le train Linda et Elisabeta passent tout le voyage auprès de Stefan Glâvan, Ambassadeur de Roumanie en Serbie qui se prend d’un engouement pour le prochain livre de Linda, « Les coulisses du silence ». Il lui propose de le propulser au plus haut niveau, car, dit-il « c’est un sujet inconnu, et la façon dont vous l’avez écrit et illustré est unique et magnifique. Il doit être mondialement connu ! »
Vendredi 28, enfin Bucarest ! Magda Cârneci, Présidente, et Caius Dobrescu, Vice-président, reçoivent Linda au PEN-Club : Magda fait un brillant exposé sur le rôle du poète contemporain engagé dans la compréhension du monde, la nécessité de l’amour des hommes, le pouvoir de la poésie qui est « une explosion de l’âme ». Du recueil « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre » elle dit : « c’est un merveilleux itinéraire dans un Montmartre intériorisé ». Et pour terminer la soirée dit le poème de Linda : « Montmartre », Prix Jean Cocteau.
Samedi 29, la directrice du Centre Culturel Jean-Louis Calderon accueille Linda et Victoria Milescu pour une après-midi d’amitié culturelle. La Présidente des fédérations UNESCO est là, ainsi qu’un Conseiller Diplomatique. Les poètes roumains récitent Rimbaud et « Le dormeur du Val », puis Ronsard et sa « Mignone, allons voir si la rose… », « La Liberté » d’Aragon, une actrice célèbre chante « Il venait d’avoir 18 ans… »
Dimanche 30, Un joli village à 22 km de Bucarest, Bolintin. Elles sont accueillies la famille de Vasile Grigore, Rédacteur en chef de la Revue littéraire Sud. But de la journée, l’école : sur le perron, une centaine d’élèves en costume traditionnel, Mr le Maire, la Directrice et ses professeurs, accueillent Linda avec le pain et le sel traditionnel. Visite de chaque classe : sur les murs, Blanche Neige et les 7 nains, Les 3 petits cochons, Le chat botté… Puis, sous les toits, spectacle époustouflant : devant un public d’enfants et de professeurs venus de plusieurs villages, ceux d’ici, en costume traditionnel, leur offrent un corbeau et un renard mis en scène, et joué par 2 ados du collège, et des chants et danses de leur pays… Tous ont ensuite écouté les poèmes-promenade dans Montmartre de Linda, attentifs, comprenant tout. C’est ça le bonheur ? Déjeuner chez Vasile : son frère Marian et lui parlent espagnol et c’est dans cette langue de ses ancêtres que Linda a pu bavarder.
Sur le chemin du retour vers Bucarest, un cheval à la tête ornée de pompons rouges, attelé à sa charrette de bois, est si semblable à celui de son grand-père, que, dit-elle : « Je me suis demandé si tout ce voyage n’était pas un rêve. »
Deva, le 20, Au Salon du Livre Départemental de Deva, organisé par Sébastien Bara, directeur de la Médiathèque de la ville où a lieu le lancement par les Éditions Confluente, de la version bilingue français-roumain de « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre ». A cette occasion, Petru Biraù, l’illustrateur préféré de Linda pour ses poèmes lui offre un tableau.
Le 21, Balade matinale dans une télécabine qui la propulse sur les remparts de lavielle ancienne, d’où la vue est magnifique. L’après-midi : Paulina Popa, poète-éditrice (Editions Emia) lance un recueil insolite dans la Collection Calliope : « Âme de verre » : 10 de ses poèmes d’un côté, et 10 poèmes de Linda, de l’autre. La télévision est à nouveau là, pile devant leur table. Le soir, soirée dinatoire et musicale. Venus de leur communauté retirée du monde, « Les danseurs des forêts » sont sublimes.
Le 22, re-salon du Livre pour une séance de dédicaces. Puis invitation courtoise du Président du Syndicat des Ecrivains roumains.
Le 23, repos : écrivains et poètes vont regarder de près les bisons d’Europe dans leur forêt lointaine.
Timisoara, le 25, réception au Théâtre National, dans la salle des miroirs, avec un très nombreux public, Le Directeur présente les 2 poètes invités : Linda et Ion Jurca Rovina, poète, romancier, dramaturge, journaliste-chroniqueur de théâtre, et les acteurs qui disent leurs poèmes. La télévision nationale et la radio sont là.
Le 26 traversée d’un Parc où se trouve, la Maison de Blanche Neige et un pont aux balustrades pleines de cadenas d’amoureux comme le Pont des Arts de Paris.
Bucarest le 27, dans le train Linda et Elisabeta passent tout le voyage auprès de Stefan Glâvan, Ambassadeur de Roumanie en Serbie qui se prend d’un engouement pour le prochain livre de Linda, « Les coulisses du silence ». Il lui propose de le propulser au plus haut niveau, car, dit-il « c’est un sujet inconnu, et la façon dont vous l’avez écrit et illustré est unique et magnifique. Il doit être mondialement connu ! »
Vendredi 28, enfin Bucarest ! Magda Cârneci, Présidente, et Caius Dobrescu, Vice-président, reçoivent Linda au PEN-Club : Magda fait un brillant exposé sur le rôle du poète contemporain engagé dans la compréhension du monde, la nécessité de l’amour des hommes, le pouvoir de la poésie qui est « une explosion de l’âme ». Du recueil « 13 pas sur les pavés bleus de Montmartre » elle dit : « c’est un merveilleux itinéraire dans un Montmartre intériorisé ». Et pour terminer la soirée dit le poème de Linda : « Montmartre », Prix Jean Cocteau.
Samedi 29, la directrice du Centre Culturel Jean-Louis Calderon accueille Linda et Victoria Milescu pour une après-midi d’amitié culturelle. La Présidente des fédérations UNESCO est là, ainsi qu’un Conseiller Diplomatique. Les poètes roumains récitent Rimbaud et « Le dormeur du Val », puis Ronsard et sa « Mignone, allons voir si la rose… », « La Liberté » d’Aragon, une actrice célèbre chante « Il venait d’avoir 18 ans… »
Dimanche 30, Un joli village à 22 km de Bucarest, Bolintin. Elles sont accueillies la famille de Vasile Grigore, Rédacteur en chef de la Revue littéraire Sud. But de la journée, l’école : sur le perron, une centaine d’élèves en costume traditionnel, Mr le Maire, la Directrice et ses professeurs, accueillent Linda avec le pain et le sel traditionnel. Visite de chaque classe : sur les murs, Blanche Neige et les 7 nains, Les 3 petits cochons, Le chat botté… Puis, sous les toits, spectacle époustouflant : devant un public d’enfants et de professeurs venus de plusieurs villages, ceux d’ici, en costume traditionnel, leur offrent un corbeau et un renard mis en scène, et joué par 2 ados du collège, et des chants et danses de leur pays… Tous ont ensuite écouté les poèmes-promenade dans Montmartre de Linda, attentifs, comprenant tout. C’est ça le bonheur ? Déjeuner chez Vasile : son frère Marian et lui parlent espagnol et c’est dans cette langue de ses ancêtres que Linda a pu bavarder.
Sur le chemin du retour vers Bucarest, un cheval à la tête ornée de pompons rouges, attelé à sa charrette de bois, est si semblable à celui de son grand-père, que, dit-elle : « Je me suis demandé si tout ce voyage n’était pas un rêve. »